Le mariage est-il en souffrance ?

Après deux articles que vous avez énormément plébiscité, à savoir Parole aux hommes : célibat et mariage et Un homme face au célibatun autre représentant de la gente masculine nous a fait le plaisir de s’essayer à l’analyse des causes qui peuvent nuire au mariage.

couple-musulman

Le mariage… sujet intemporel qui ne cessera de faire parler de lui. Et pour cause, il est censé être le ciment d’une société.

[hr text= »Le mariage en souffrance sociétale » spacer= »true »]

Le sujet ne change pas. Toujours les mêmes problématiques. Seule la société change. Le mode de vie, de pensée, le rapport à l’autre. Et aujourd’hui, nous vivons une réelle crise sociétale quant à la question du mariage. Des couples se forment et se brisent tout aussi rapidement, des générations « Tanguy » pullulent, tant du côté des hommes que du côté des femmes… Ce sujet à lui seul mériterait bien une thèse tant ce phénomène touche un nombre considérable de personnes. Voyons ensemble quelles en sont les hypothétiques causes.

[hr text= »D’hier à aujourd’hui… » spacer= »true »]

homme-femmeJadis, il n’y a pas si longtemps, nos parents et les générations antérieures se mariaient facilement et sans prise de tête ! En effet, les tantes et grand-mères étaient chargées de trouver la perle rare pour leurs petits-enfants. C’étaient les marieuses d’une famille donnée.

Aussi, le mode de vie n’était pas le même. À savoir, l’homme était « ministre de l’extérieur » et la femme « ministre de l’intérieur » (je caricature bien évidemment). Chacun connaissait ses droits et devoirs à quelques points près d’ordre secondaire. Les couples vivaient ainsi heureux (dans la globalité) et eurent beaucoup d’enfants.

Revenons à nous à présent. Nous vivons dans une société ‘mondialisée’ dans laquelle tous nos goûts et préférences sont dictés par les phénomènes de société.

Commençons par l’étudiant. Ce pauvre être se doit de travailler de manière acharnée pour pouvoir obtenir son diplôme qui pourra lui permettre d’avoir un travail ainsi qu’un petit chez soi et des économies pour enfin se dire : « je suis prêt à me marier » ! Sauf que le pauvre gars (ou fille), il a la trentaine passée à présent… L’âge auquel nos parents avaient deux, trois enfants…

Qui a démontré que le mariage pendant la vie estudiantine était voué à l’échec ? A priori, personne… Sauf que certaines de nos sœurs ne se sentent pas prêtes à s’engager dans une aventure qui ressemble à une instabilité plus qu’à une sérénité. Il est à noter, vu la croissance exponentielle des divorces, que le bonheur n’est pas réservé uniquement aux couples ayant une situation dite stable.

Par souci d’équité, je ferais aussi le reproche aux frères d’être parfois réticents lorsqu’ils demandent la main d’une sœur qui souhaiterait finir ses études. Ainsi, beaucoup de frères et sœurs attendent impatiemment leur réussite scolaire pour songer et uniquement « songer » au mariage. Eh oui, les complications ne sont pas finies.

Pour beaucoup d’entre nous, notre enfance a été bercée par les dessins animés à la Walt Disney où l’on nous met en scène la rencontre de deux êtres qui se rencontrent, s’aiment et se marient. Il serait fort intéressant que Walt Disney fasse la suite de ces dessins animés. Blanche Neige, Cendrillon et j’en passe, vivent-elles la vie qu’elles s’imaginaient si idyllique ? À quelques rares exceptions (Fiona ?), je ne pense pas.

[hr text= »La recherche de l’impossible ? » spacer= »true »]

Lors du choix de notre âme sœur, beaucoup se focalisent sur la forme et non sur le fond. On cherche en l’autre l’impossible. Chacun a ses défauts et ses qualités sauf que de nos jours, il est manifestement difficile de faire vivre ensemble deux êtres différents qui sont pourtant si semblables.

On cherche à griller les étapes. Avant de vouloir se mettre en couple, il faudrait savoir qui nous sommes réellement et ce que l’on cherche chez son âme sœur concrètement. Nous sommes-nous déjà posés un moment pour méditer et chercher à répondre à ces questions avant d’entreprendre quoi que ce soit ? Hélas, souvent ce n’est pas le cas. Du coup, nous nous retrouvons à chercher continuellement l’être parfait physiquement, socialement, amoureusement, etc. L’être qui, bien évidemment, n’existe pas.

Contrairement aux générations précédentes, nous cherchons à aimer, avoir le coup de foudre avant de nous marier. Sauf que l’amour se construit. Il se construit avec un minimum de bases (minimum d’attrait physique, d’éducation, de personnalité chez autrui) et il se cultive au fur et à mesure du temps. Avec des hauts et des bas tout naturellement.

[hr text= »On ne répare plus, on jette… Et le mariage n’est pas épargné ! » spacer= »true »]

Mais nous avons bien été formatés par la société de consommation. Société qui prône l’obsolescence programmée et ne cherche plus à réparer. Société qui prône l’individualisme et le matérialisme. Et ça se transpose parfaitement au mariage ! Lorsqu’une chose ne me convient pas, alors je ne patiente pas et ne cherche pas à régler le problème : je divorce, je jette… NEXT ! Lorsqu’il faut faire un choix entre carrière professionnelle et avenir familial, je tendrai pour mon bien-être personnel. Triste réalité.

Aussi, notre éducation et notre culture nous bercent dans un éternel assistanat et une infantilisation perpétuelle de l’adulte. Une chanson passe souvent dans beaucoup de mariages magrébins :’la7biba dyali jibouhali’ (mon petit amour, apporte-la moi). L’homme n’a-t-il pas de pieds pour aller vers celle qui fait battre son cœur ? Nous en sommes là, à attendre… et sans faire d’efforts. Par la suite, nous transposons nos faiblesses sur le mot magique maktabch (c’est le destin).

[hr text= »Respectons nos parents » spacer= »true »]

Pour finir j’évoquerais un point, et pas des moindres, dans la recherche de l’âme sœur. Ce sont nos parents. Il arrive parfois que nos parents soient réticents au fait de se marier avec une personne d’origine différente. Il est vrai que ça fait une contrainte supplémentaire mais quoi qu’il en soit, nous devons de manière générale respecter leurs sensibilités. À quoi bon épouser l’âme sœur si c’est pour divorcer avec nos géniteurs ?

À force de chercher le plaisir mondain et d’oublier l’essentiel, nos obligations et recommandations divines, nous nous mettons dans des situations parfois ingérables.

Que Dieu puisse nous faire Miséricorde

Un texte de Z.Ibrahim

13 réflexions sur “Le mariage est-il en souffrance ?”

  1. 1soeur en colere^^

    la derniere question je la poserais aussi à l’envers: à quoi bon epouser quelqun que les parents alors quon prefererait un autre? le mariage nest pas un jeu. et ce sont les epoux qui sont principalement concernés puisquils devront se supporter durant la vie. lesparents sont parfois injuste. les enfants ne sont pas non plus des jouets auquel ils ont droits à tout faut arreter de toujours mettre lenfant en faute meme quand il s’agit des decision qui le concerne principalement. lenfant en question est en plus un ADULTE hé oui! il est en age de decider tout seul (il ajuste besoin d’aide dans la decision surtout sil demande) et il faut l’accepter cest son avenir à Lui dabord! cest dingue quand meme de refuser quelqun de bien juste parcequil est noir , blanc ou jaune! faut blamer ce comportement et non lexcuser ni meme l’encourager. cest revoltant subhanallah Pourquoi lui enlever ce droit de choix à l’enfant alors qu’Allah lui donne ce droit. des jeunes ont la pression pour quils epousent untel ou refuse untel pour des raisons BETES (oui cest de la betise) et on doit respecter ça? Les seuls droits principaux des parents cest le respect et le soin (hé oui donc meme quand on est pas d’accord cest avec respect et sagesse qu’on le manifeste)

    quant aux etudes, moi jai plein dexemple de soeurs que ça marche (famille et etudes) cest juste une question d’organisation et bcp de duas et comprehension mutuelle je suppose pck souvent les mecs hé oui Messieurs, vous vous la jouez trop dictateur pour rien des fois, elle a juste envie de finir ses etudes ce qui peut etre pas mal puisqu’elle gagne plus de savoirs qui l’aideront in sha Allah dans leducation enfin voilà du coup les soeurs prennent peur malgré leur desirs de semarier tout en etant etudiantes bin pour ne pas etre une contrainte pour Mr à cause des etudes elles preferent terminer. et je sais de quoi je parle. moi cetait ma condition de mariage et des que je me suis retrouvé dans son « piege » il m’a limite demandé que j’arrete ….

    Moi je dirais que le principal probleme dans les couples cest le manque de RAHMA: trop degoisme et de narcissisme cest tout! et comme on dit toujours, cetait mieux avant (meme si cest pas toujours vrai). kheir in sha Allah

  2. Assalam o’alaykoum wa rahmathullah,

    Votre témoignage reflète malheureusement une réalité générale. Nous sommes de plus en plus de jeunes musulmans à nous retrouver dans de telles situations. Entre les études, la vie professionnelle et la famille..le mariage passe à la trappe. Mais que faire? attendre sagement que notre prince (ou la princesse) sonne à la porte…c’est bien évidemment une absurdité! le (ou la) chercher avec les risques que ça comporte ( dérives sentimentales…et dans le pire des cas tomber dans le haram!).
    Le mariage connait certes une crise sans précédent, mais au delà de cette institution ce sont surtout les bouleversements profonds qui touchent la communauté musulmane qui, me semble-t-il, sont à l’origine de cet ébranlement. En effet, la oumma est en mutation.Entre les aspirations occidentales et les valeurs islamiques, la confusion est totale et devient la source de tous les maux! Le mariage en est ainsi le souffre douleur. Il perd de sa force, perd son message…il se perd..et nous mène dans la tourmente!
    Je pense qu’il est nécessaire et fondamental de s’interroger sur ce qu’est la mariage? ses objectifs? et surtout le sens que nous lui donnons!!
    (PS: quelques questions pour alimenter votre thèse 😉 )

  3. Selam à toutes et à tous,

    Tout d’abord, merci pour vos réactions à cet article.

    Je prends la liberté de ne répondre que ici, uniquement pour garder une trace du ‘débat’ (bien qu’un certain nombre de commentaires ont été fait sur Facebook).

    Manifestement, un seul et unique point ressort dans la majorité des commentaires: mon positionnement quant au respect des parents…

    Je vais brièvement vous décrire mon point de vue la dessus. Mais je vous demande aussi de relire mon article pour comprendre le cheminement de ma pensée et ainsi mon point de vue sur le sujet…

    Nos parents (pour la majorité) se sont mariés dans le pays d’origine. Ils n’avaient pas, jusque-là, vécu dans une société multiculturelle. Leur niveau scolaire (pour la majorité) s’arrête au primaire (et encore…).

    Par la suite, ils sont venus en France et une partie de leur progéniture (nous donc) y a vu le jour.
    Une fois en France, ils ne se mixaient quasiment pas avec les autres communautés (je vous laisse apprécier nos mosquées nationaliste….)
    Leur compréhension de la religion reste très limitée dans l’ensemble (pour la majorité…)

    Cependant, nous avons eu la chance d’être scolarisé et d’effectuer des études (et ainsi, pouvoir développer notre esprit critique). Durant notre scolarité, nous avons fréquenté des personnes de différents pays, cultures, …

    Partant de ce constat, il est simple et évident de comprendre leur positionnement quant à la question du mariage mixte. On veut leur imposer un choix personnel aussi noble soit-il mais qui ne les satisfait pas.
    Certes, religieusement parlant, ils sont en tort car point de nationalisme en islam. Mais quels bagages religieux, intellectuels, voyages, … ont-ils pour pouvoir faire face à notre choix ? Je vous laisse méditez sur la question…

    Dans un des commentaires, j’ai lu comme quoi que beaucoup de compagnons se sont opposés fermement à leur parents vu leur conversion à l’Islam. Ne confondons pas tout s’il vous plait. Nos parents ne nous ont pas demandé de renié notre religion… Gardons un esprit critique quant aux lectures que nous faisons…

    Après avoir traité le point avec les parents, je reviens à celui du mariage.

    Dans mon article, j’ai souligné le fait que de nos jours, nous cherchons à aimer, avoir le coup de foudre avant de nous marier. (Merci à Imane Magazine pour la mise en valeur de la phrase).
    Je pense que le travail est à faire à ce niveau-là. Il est bien beau de critiquer le positionnement de nos parents quant à leur manque de compréhension de la religion sur le mariage mixte. Mais qu’en est-il de la nôtre des compréhensions quant aux relations illicite que nous avons avec le sexe opposé ? Nous nous engageons dans des relations amoureuses en cachette. Nous nous attachons à une personne comme il ne nous est pas permis. Et bien après, nous cherchons la bénédiction parentale et divine… Je pense qu’il faut un moment se remettre en question sur notre vision des choses et la cohérence de notre pensée…

    Nous n’avons pas besoin de fréquenter le sexe opposé pour une longue durée pour savoir s’il est fait sur mesure à nos goûts. Il y’a des bases non négociables et le reste est sujet au compromis et à la négociation avec l’autre. Reste à se poser et à savoir qui nous sommes vraiment et ce que nous cherchons concrètement chez l’âme sœur (comme mentionné dans l’article).

    Un mariage uni deux familles. Il n’en crée pas une troisième indépendante (et donc une société où prône l’individualisme …)

    Je pense que le plus petit des cadeaux que l’on puisse leur faire après toute ses années d’éducation est tout de même le respect de leur sensibilité quant au choix de notre conjoint car il/elle sera considéré(e) par nos parents comme leur propre fils/fille…

    Je pense que le sacrifice, c’est à nous de le faire. Nous sommes la génération de transition. Il est donc normal que nous en subissions les effets de cette migration. Plus tard, lorsque nos enfants nous demanderons d’épouser l’âme sœur venant d’une tout autre culture, nous l’accepterons avec grand plaisir car nous avons le ‘bagage intellectuel’ qui va avec…

    J’ai tout plein de chose à ajouter mais un moment il faut bien s’arrêter 🙂

    Ceci n’est, naturellement, que mon point de vue personnel. Je vous invite à être critique quand à mon avis, mais de manière constructive.

    Qu’Allah nous facilite la compréhension et l’acceptante d’autrui.

    Bien à vous…

  4. Salam aleykoum,

    L’article reflète bien une réalité concrète.

    Je vous apporte un tout petit témoignage pour celles et ceux qui doutent d’un mariage à l’estudiantine 🙂

    Je me suis mariée alors que j’étais étudiante ….. pire encore pour certains ….. mon mari était étudiant …. pour nos « amis » respectifs c’était de la folie ….. mais pour nous et nos parents Al hamdullilah c’était une évidence.

    L’étape la plus cruciale pour certains est sans doute la préparation du mariage et tout ce qui l’entoure.

    Rien n’est impossible avec l’aide d’Allah.
    Ne comptez pas faire un grand mariage qui restera dans les mémoires, oubliez les dotes aux montants mirobolants, préférez un petit repas convivial avec ceux que vous aimés.

    Il ne va pas sans dire que les premières années sont des années « difficiles » dans le sens ou le matériel passe au second plan, on oublie la cuisine aménagé, le nouveau canapé, l’abondance de fringues, les vacances à l’autre bout du monde, les restos, les cadeaux et et bien d’autres choses encore 🙂

    Mais et il y a un grand ‘Mais’ je vous assure que les « sacrifices matériels » en valent la peine. Les liens entre époux sont resserrés, les révisions plus sympas, l’entraide est top et vous êtes en pleins construction de votre avenir commun… et le temps passe si vite …..

    Aujourd’hui les études sont derrière nous Al Hamdoullilah, les stages et les soutenances de thèse aussi ouffffff 🙂 …..

    L’obsolescence programmé…je n’avais jamais songé utiliser un terme pareil pour le mariage mais soyons réalistes, c’est un terme qui reflète parfaitement la situation actuelle.

    Une simple analyse de son environnement nous tend a constater que l’on divorce comme on change de téléphone portable.

    Enfin j’ajouterai, et c’est l’essentiel, au delà de la confiance que vous placez en Allah, détachez vous des traditions…et raccrochez vous à l’Islam et à la Sunnah.

    La vie est plus douce et le relativisme devient une arme absolue 🙂

    Bonne lecture à tous

  5. Salam aleykoum, Je vous remercie sincèrement pour cette phrase :

    « À quoi bon épouser l’âme sœur si c’est pour divorcer avec nos géniteurs ?  »

    A cette époque où l’on voit du racisme et du nationalisme dans le moindre choix et la moindre préférence ou exigence, ça fait du bien à lire…

  6. Selam à vous,

    Amalle, je vous remercie pour votre témoignage et vous félicite. J’imagine que vous avez dû en affronter des personnes pour que votre mariage se réalise (amis, …). Et la vie de couple étudiante en Doctorat n’a pas du être facile vue ce que ça implique …

    Lorsque l’on s’imagine une vie de couple, beaucoup d’entre nous s’imagine l’appartement parfait avec tout ce qui doit y être d’un point de vue matériel. Mais comme vous le dites, ce n’est pas ce qui fais le bonheur… On oublie le spirituel est on plonge dans le matériel.

    Je vais être un peu plus méchant en disant à quoi bon organiser un mariage de rêve, inoubliable, qui ruine financièrement alors que la simplicité peut faire le bonheur de tout le monde…
    Comme me dis mon père, le mariage ce n’est pas le jour de ton union, mais bien LES jours qui la suive. Et ce, jusqu’à notre mort…

    J’ai été un peu dur en utilisant le terme ‘obsolescence programmée’. Mais quand on voit les raisons de divorce de nos jours, je pense que ce terme se transpose parfaitement au mariage…

    Quant au traditions… c’est ce qui tuent un certain nombre de mariage…

    @La Rifaine, Dawoud

    Merci pour vos commentaires.

    Bien à vous,

    Fi amani Allah…

  7. kabous marie louise

    salam aleykoum ce que je trouve pas normal enfin pour moi c est que du temps du prophete (swas) il y avait pas de mairie ,et là maintenant si on veut faire le hallal il faut aussi passer a la mairie ,alors que l on se marie hallal devant ALLAH,c est le principal,car se marier en mairie il y a aussi des divorces et en france cela coute cher ,de plus si un homme se mari avec une femme en mairie et apres qu il veut une autre femme sans divorce ,vous croyez que la mairie voudrait le remarier une deuxieme fois ou troisieme fois sans divorcer donc il faut qu il fasse le mariage hallal,et rester avec ces femmes ,pk pas revenir du temps du prophete (swas),le mariage en mairie je trouve calà nul ,,

  8. Selam,

    @kabous marie louise: Je peux comprendre votre agacement quant à la question du mariage à la mairie. Je me permet de vous répondre en vous donnant mon avis personnel, qui n’engage que moi donc.

    En France, un imam qui marie religieusement 2 personnes et passible de prison et d’amende. C’est la principale raison pour laquelle vous trouvez de moins en moins d’imam qui consente à unir 2 personnes avant le mariage civil.

    Ensuite, les imams en ont aussi marre. Marre de marier des personnes et de revoir, généralement la fille, quelque mois plus tard car elle est enceinte et que le gars à pris ses jambes à son coup sans donner de nouvelle. Aucune trace d’existence de lui sur terre…

    Le mariage civil préserve vos droits indirectement. Lorsqu’un couple se dispute, sous le coup de la colère et autre, l’idée de divorcer peut trotter dans la tête. Sauf que lorsque l’on est marier civilement et que l’on pense à toute les démarches administratives et financières qui en découlent, on réfléchit à deux fois (contrairement au mariage religieux).

    D’antan, les arabes avaient la réputation de tenir parole. Donc en s’engageant devant Dieu pour un mariage, ils ne trahissaient pas. Je vous laisse donc discuter autour de vous pour recenser le nombre de cas que je vous ai cité ci-dessus. J’en parle naturellement en connaissance de cause.

    Quand à votre dernière remarque, je pense que vous parlez de la polygamie. Je n’ai pas les connaissance, ni l’expérience pour en parler.

    Bien à vous,

    Fi amani Allahi,

  9. Salam Aleikoum wa rahmata Allah wa Barak et tou

    Je voulais juste à travers ce commentaire remerciée Ammalle qui ma confortés dans la vision d’un mariage etudiant en effet beaucoup d’entres nous et parfois les parents voit d’un mauvais œil ce type de mariage.
    Ensuite appuyer les arguments du frère concernant les parents : c’est vrai que parfois nos parents ne sont pas d’accord avec nous concernant le choix de l’époux ( épouse ) et que même certains n’ont aucun argument face a un refus mais je pense qu’il faut leur faire confiance ils ont un radar intérieur et surtout une experience que nous n’avons pas .il faut les comprendre nos parents nous aimes plus que nous même nous nous aimons alors pourquoi s’affronter avec eux parfois même dans un duel violent.
    Enfin si certain d’entre vous on des questions concernant le mariage science legiferée est un très bon site concernant les problèmes que le musulman peut rencontrer de la vie en générale je vous le conseille vivement .

    Salam Aleikoum wa Rahmta Allah wa Barak et tou

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