Assalam aleykoum wa rahmatullahi wa barakatouhou,
Je crois me reconnaître dans votre appel à témoin.
Je me présente : je m’appelle Sarah je vais bientôt avoir 20 ans. Je suis issue d’une famille belgo-tunisienne (par ma mère) non pratiquante. Il y a trois ans j’ai multiplié les recherches sur l’Islam. C’était un terrain quasi inconnu pour moi… Et c’est là, que j’ai senti mon cœur renaître. Un an et demi plus tard, quand j’ai appris que la prière était la première clef du Paradis et la liaison la plus solide envers Allah azzawajel je l’ai pratiquée directement.
A partir de cette étape, (qui fût bouleversante dans ma vie) tout a changé. Je me suis écartée des personnes incroyantes de mon école. Je préférais rester toute seule que d’entendre parler et voir toutes ces choses que la société nous impose comme valeurs. Valeurs, qui, selon moi sont loin d’être normales et en totale contradiction avec les valeurs musulmanes.
Ma soif de connaissance était telle que j’apprenais et recherchais en grande dose… J’ai fini par m’apercevoir à plusieurs reprises que cela ne servait à rien. Je tombais à chaque fois. Aujourd’hui, je sais qu’il faut éduquer son nafs efficacement mais très doucement pour ne pas risquer de perdre le contrôle.
J’ai abandonné mes passions. A savoir : la dance égyptienne et le football. D’ailleurs aujourd’hui mon corps a changé à cause de cet abandon soudain. Mais… Comme je dis à ma maman qui l’a aussi remarqué : la tranquillité du cœur en vaut la peine. L’emploi du temps d’un( e) musulman(e ) pratiquant (e ) est toujours surchargé. Entre les prières, la lecture du Quran, l’apprentissage de la science et … les études. On se rend compte que le temps est très précieux. Il court à notre perte…
Les personnes m’ont vraiment critiquée de m’être coupée comme cela. Et aujourd’hui avec un peu de recul je me demande si je n’ai pas fait une erreur. Sur le coup, à vrai dire, je n’ai pas réfléchi ça s’est fait tout seul en fait sans que je le remarque. Vraiment automatiquement.
Je me suis coupée des personnes mais aussi de la société en elle-même. J’évite de sortir juste quand cela est nécessaire… Quand je sors j’ai l’impression que ma foi baisse (la musique, la société de consommation, …). Je cherche à me marier pour être accompagnée dans mon adoration envers Allah. Ce n’est pas facile, ma famille je crois n’accepterais pas que je me marie jeune. Et je suis encore étudiante (bachelier infirmier). Dû à mon problème de bégaiement, je ne travaille pas en dehors de mes études.
Je vis cela comme un combat au jour le jour (par rapport à moi-même et aux personnes qui m’entourent)… Mais, jamais, je n’ai connu une relation aussi douce que celle que j’ai avec mon Créateur. Des personnes disent que je suis trop stricte avec moi-même. Est-ce vraiment le cas… ? Je n’en ai aucune idée.
Sarah.
Assalamou alaykoum wa ramatoullahi wa barakatou
Eh bien! justement c’est tout le contraire de toi oukhty Jennah, je fais mes etudes dans un établissement catholique et donc il y a presque pas de musulmanes. Parfois je me sens tellement seule que j’en pleure. Et comme disent les autres soeurs parfois cela peut nous tirer vers le bas. Je fais tout mon possible pour être la plus sociable possible mais tout le monde me detestent parce que je suis la seule qui porte le voile et parfois meme les profs me font des remarques racistes. C’est vrai que la solitude peut faire du bien mais parfois ça peut jouer sur la morale.
assalamou allaykoum ,je vis commme toi chez moi et seule’ difference je suis mariée et des enfants et une maladie assez dur mais el hamdoulillah je devrais qd même fréquenter une groupe de soeur ce serait mieux mais j’y arrive pas ,je ne saurai te conseiller l’élognement des gens me donne la paix
assalamou allaykoum mes cher soeur !!
Qu’Allah agrandisse votre amour pour allah .
Qu’Allah agrandisse votre foi de jour en jour.
Qu’Allah fasse de vous de bon et meilleurs musulman
Qu’Allah vous guide dans vos épreuves . Amine