Le mariage est une institution sacrée (mîthâq ‘Azîm) et aimée d’Allah. Malheureusement, il peut arriver que l’épouse souhaite rompre celui-ci et demande le divorce : al-khul’. Si cela est autorisé, cette demande ne doit intervenir qu’en dernier recours et répond à des conditions bien précises.
Avant toute chose, rappelons que l’union entre deux êtres dans le but d’obtenir la satisfaction divine implique responsabilité, solidarité, amour et entente. Les époux ont des droits l’un sur l’autre et des devoirs l’un envers l’autre. Cependant, même si l’on essaye de s’y conformer au mieux, la vie de couple est difficile et lorsque les instants paisibles laissent place aux épreuves, soucis ou disputes il faut faire preuve de patience et de sagesse. Dans ces moments, le dialogue est primordial afin de trouver des solutions et il faut être prêt à faire des concessions ou à engager des changements afin d’espérer, avec Son Aide, retrouver la quiétude au sein de son foyer.
Allah dit dans le Coran : « Au cas où une femme constate de la part de son mari une attitude hostile ou un certain refroidissement, il n’y a aucun inconvénient à ce que les deux époux s’ingénient à trouver une formule qui leur permette de se réconcilier, car rien ne vaut la réconciliation, étant donné que l’égoïsme est inhérent à la nature humaine. Sachez que si vous faites preuve de générosité et de piété, Dieu en sera parfaitement Informé !» (Sourate an-Nissa, verset 128).
Envisager le divorce est une solution extrême et sérieuse qui ne doit pas être prise à la légère ou brandie à la moindre mésentente. Ainsi, avant de franchir le pas, il faut absolument tenter de trouver une autre issue aux soucis du couple. Par exemple, il ne faut pas hésiter à solliciter des proches de confiance : « Si une rupture entre les deux conjoints est à craindre, suscitez alors un arbitre de la famille de l’époux et un arbitre de la famille de l’épouse. Si les deux conjoints ont le réel désir de se réconcilier, Dieu favorisera leur entente, car Dieu est Omniscient et parfaitement Informé. » (Sourate an-Nissa, verset 35).
Le divorce est en règle générale considéré comme makrûh (détestable), à moins que la demande soit motivée par le souci de préserver sa religion ou que le mari soit de mauvaises mœurs (sociales et religieuses), dans ce cas il peut être recommandé. Quoi qu’il en soit, il doit être motivé par une raison juste et valable.
A ce sujet, il existe un hadith concernant la femme de Thâbit Ibn Qays, lorsqu’elle alla trouver le Prophète salaLlahu ‘alayhi wa salam et se plaignit de son mari. Elle n’avait aucun grief en particulier contre lui (ni en comportement ni en religion) mais ne souhaitait pas rester avec lui plus longtemps (craignant si elle restait avec lui d’enfreindre la loi de Dieu à cause de l’absence d’amour envers lui). Le Prophète ne fit aucune investigation à son sujet ni au sujet de son mari pour connaître les raisons qui motivaient son désir de divorcer. Il lui demanda si elle acceptait de rendre le verger qu’elle avait reçu comme dot. Elle accepta et le Prophète ordonna à son mari d’accepter le verger ainsi que le khul` (avec la formulation d’un seul divorce). (Al Boukhari (9/395), livre du Divorce, chapitre Al-khul’, hadîth n° 5273, qualifié d’authentique.)
Ce hadith démontre que la demande de divorce par la femme est autorisée et illustre également le verset suivant concernant la compensation à donner par l’épouse : « …Il n’est pas permis au mari de reprendre quoi que ce soit de la dot qu’il lui avait donnée, à moins que les deux conjoints ne craignent d’outrepasser les limites que Dieu a fixées en continuant à vivre ensemble. Si pareilles craintes existent, nulle faute ne sera imputée à l’un ou l’autre, si l’épouse offre une compensation. Telles sont les limites établies par Dieu. Ne les transgressez pas, car c’est faire preuve d’injustice que de les transgresser… » (Sourate Al-Baqarah, verset 229)
Ibn Rushd Al-Qurtubî (Averroès) nous apporte des éclaircissements dans Bidâyah Al-Mujtahid, volume 2, chapitre du talâq : « la législation islamique (sharî`ah) donne à la femme le droit de mettre fin à son mariage si elle n’aime pas son mari. Cependant, elle devra lui rembourser la dot qu’il lui a versée (par exemple) à moins qu’il n’y ait des circonstances en raison desquelles un juge pourrait forcer le mari à prononcer le talâq sans exiger de compensation de la part de sa femme. »
Après la séparation
Pour les hanafites, malikites et shafiites, la femme doit observer une période de viduité (`iddah) de 3 qur’*. Certains savants hanbalites ont considéré que cette période de viduité n’est pas nécessaire mais qu’une femme, pour pouvoir se remarier, devait attendre une menstruation afin d’être sûre de ne pas être enceinte.
Si les effets du khul’ dépendent selon les écoles (madhhab), toutes admettent qu’il emporte la dissolution immédiate du mariage. Si les époux veulent se remarier, ils doivent contracter alors un nouveau mariage.
Qu’Allah préserve les couples de la communauté et les aide à surmonter leurs épreuves.
[*]Les qur’ sont les périodes de pureté légale entre les menstrues. La femme divorcée quand le mariage n’a point été consommé, n’est pas tenue de la ‘iddah.
salam oualaikoum, ma femme a demandé le divorce par el-kholh et je n’ai rien fait de grave qui justifie çe divorce, elle a meme mentie que je l’ai frappée alors que j’ai passé toute une journée avec elle a l »hopital pour la faire soigner d’une sciatique qui l’a fait souffrire, j’ai pleuré avec elle, j’ai meme demandé a ALLAH qu’il lui enléve son mal qu’il me le redonne a moi tellement elle m’a fait de la peine, je lui ai demandé de revenir, on as une scéance de reconciliation chez la juge çe lundi 03 Avril 2017, mais elle je ne pense pas qu’elle sera d’accord, on as 03 enfants 32, 30 et 26 ans, la base de çe probléme çe sont eux, a cause d’une mère trop passive, , après 35 ans de mariage, comment pourvoir l’a dissuader, que doit-je dire au juge, comment pourvoir l’a dissuader de revenir sur sa décision svp sauvez moi vite, ALLAH maana.
salam aleykom existe-t-il des écrits plus précis sur les droits de l’épouse et de l’époux précisement pendant la période d’instance de divorce, et sur le fait que l’époux refuse de divorcer sa femme malgrès qu’elle ait des raisons valables, barrakallahoulfikom.
salam alaikoum, ma femme a demandé le divorçe par el-khol, et lors de la séance de reconciliation avec la juge, elle est revenue sur sa décision çe que j’ai accepté, et à la 2éme séance de confirmation, elle a posé des conditions pour son retour, la question : a t’elle le droit de poser des conditions aprés avoir accepté le retour sans avoir rien rajouté, quelle doit-etre ma position dans çe cas , merçi
Refuset le divorce a t il des consequences en islam?
Bonjour j’aimerai poser des questions au sujet d’un divorce vers qui je peu avoir des réponses merci
J’ose écrire ici mon histoire car j’ai besoin d’en parler à quelqu’un. J’ai été marié pendant 8 ans avec un marocain (que j’aime toujours) mais les problèmes de ma vie m’on fais tomber dans une profonde dépression et j’ai rejeté cet homme avant de demander le divorce. J’ai été certaine de mon choix pendant presque une année jusqu’à ce que je réalise que j’avais commis une grande faute envers lui. Je ne suis pas musulmane mais une chrétienne pratiquante et je sais que le divorce est un abomination aux yeux de Dieu. J’ai demandé à mon mari de me pardonné et reconnu toutes mes erreurs mais voila, il est retourné vivre dans son pays d’origine en me disant par deux fois qu’il allait divorcé. Ça fais 1 an déjà… quand à moi j’ai annulé ma procédure de divorce et tenté de le recontacter, sans résultât. Est ce permis, dans la religion musulmane, pour un mari de pardonné son épouse à ce stade? J’essaie de garder espoir mais ce n’est pas facile. Un an c’est long…
Merci pour vos conseils!
SALAMOU ALEYKOUM À TOUT LE MONDE
quand à moi je suis beninois d’origine malien.ma copine(elle aussi beninoise d’origine malienne) que j’ai prevu de marier est victime d’un mariage forcé qui lui etait imposé par sa mère.
mais depuis juste aprés le mariage,son mari a voyagé pour angola.selon elle son mari n’appel pas,il n’envoie rien,genre en un mot un silence radio depuis il ne prend même pas ses appels et cela fait déja 10 mois aprés le mariage.
elle veux se divorcer en janvier 2018(date qu’elle s’est en tout cas fixéé)
maintenant,mes QUESTIONS en restent les suivantes:
1) Peut-elle divorcer sans l’accort ou l’acceptation de son mari?
2) L’islam m’autorise t-il à la marier aprés le divorce?
3) Apartir de quand puis-je la marier aprés le divorce?
s’il vous plait prière à tous de m’aider.
SALAMOU ALEYKOUM!!
Alaykoum salam Souleymane, nous vous conseillons de parler à l’imam de vote ville ou des étudiants de sheikh. Qu Allah vous facilite
Salam malaikoum j’aimerai savoir : un couple qui a divorcé suite à un sort après avoir compris ce sort doit il se remettre ensemble ? Si l.un des deux ne veut pas re essayer après 4 ans de souffrance malgré le fait de savoir que le sort est responsable de certains actes méchants. Cette personne devient elle responsable de l’échec du couple alors que ça était la première victime, pendant ces années
C’est un peux compliqué merci pour votre réponse
Merci
Salem3lekoum à tous!!!
Je suis marié depuis 18 mois je m’entend plus avec mon mari. Je suis retourné chez mes parents lors de ma grossesse je vient d’avoir un petit garçon hamdoullilah. Depuis plusieurs mois mon Mari me fait des gros problème avec ma famille m’insulte me dénigre. Je souhaite divorcé mais je ne sait pas si j’ai le droit de le faire par ce que lui refuse de me répudier qu’elle solution pourrai je faire pour me séparer de lui en toute sérénité ma question je peux divorce sans sa présence? Et si oui comme faire Merci de me répondre.
Salem aleykoum tt le monde. La décision de divorcer n’est pas simple, faut être sur de son choix et ne pas regretter. Juste à titre informatif, le divorce prend une empleur énorme et je pense qu’egalement nous sommes dans l’aire du temps et que nous subissons nous mêmes les signes de la fin du monde. La question que je me pose en connaissance de cause, si je divorce, est ce que je serai capable de pratiquer ma religion comme il se doit, de tt donner à mes enfants, est ce que mes enfants seront toucher par cette nouvelle, comment leur parler… aujourd’hui on arrive plus à distinguer qui est la femme et qui est l’homme. L’homme est égal à la femme sur tout les champs sauf que l’homme a plus de responsabilité sur l éducation de sa femme et ses enfants et à subvenir à sa famille. Mais ce n’est pas toujours comme sa.
Aujourd’hui l’homme préfère se marier avec une femme qui a déja une maison, un travail et même des enfants pour que lui ne travaille pas et reste à la maison pas pour préparer à manger mais pour jouer à la play ou autre….. C’est pour sa que la femme a le droit de dire oui ou non pour se marier car elle a droit à des conditions envers son mari et si cela ne sont pas respectés, persévérer et patienter les femmes, vous inquiétez pas Allah voit tout et vous serez récompensé en temp voulu.
Les femmes nous sommes très fort mentalement et physiquement par rapport à l’homme, on peut se débrouiller largement tt seul mais notre vie personnelle en tant que femme et non en tant que mère, ou sœur … on a besoin de cette intimité, des mots qu’on reçoit d’une Personne cher à nos yeux. Les problèmes y’en a beaucoup mais pas beaucoup de solution. Le Shetan a pris place dans ce monde, et nous serons éprouvés constamment surtout pour les marier, je termine avec cette citation que le prophète saw disait: la personne qui voudra pratiquer sa religion sera comme la braise dans sa main.