La fessée est une violence dirigée contre plus faible que nous. Elle peut mener à la maltraitance. Elle peut aussi rendre les enfants violents à leur tour.
Suite à 30 études faites dernièrement, nous savons que la fessée n’est pas une méthode efficace. Elle humilie l’enfant. De plus, les châtiments corporels instaurent un climat de crainte. Souvent, cela pousse les enfants à mentir (ils savent que s’ils avouent leurs fautes, ils seront frappés).
Plusieurs études ont souligné les risques pour la santé psychologique de l’enfant. Il existe des alternatives à la fessée, accessibles à tous :
Sommaire
1- Rassurer l’enfant
En cas de crise vraiment violente, la fessée ne ferait qu’aggraver la situation. Prendre l’enfant dans ses bras peut au contraire faire des miracles grâce à l’ocytocine produite lors d’un câlin, même si c’est difficile et même si vous n’avez pas envie de le faire… C’est justement au moment où l’on pense que l’enfant ne le « mérite » pas qu’il en a le plus besoin.
2- Anticiper les crises
La plupart du temps, la fessée survient quand le parent craque. Il a encaissé un tas de transgressions et finit par exploser. Mieux vaut poser des règles avant et se souvenir de la cause des crises précédentes pour ne pas reproduire le même problème.
Exemples : vous allez faire des courses et vous n’avez pas prévu d’acheter de bonbons, prévenez votre enfant, montrez-lui la liste des courses, faites-le participer…
La dernière fois que vous avez ouvert une banane à votre enfant, il a fait une crise mémorable parce que vous n’ouvriez pas de la bonne façon ? Demandez-lui avant chaque ouverture…
3- Rejouer la scène avec des poupées ou des peluches
Un enfant n’a pas la capacité de réfléchir sur lui-même. Rejouer la scène de sa colère avec des poupées et des peluches peut lui permettre de prendre conscience de ce qu’il s’est vraiment passé.
4- Faire réparer au lieu de punir
La réparation permet une responsabilisation de l’enfant. La réparation est différente de la punition, la punition n’ayant aucun rapport avec l’acte commis et ne permettant donc pas à l’enfant de comprendre.
Exemple : celui qui casse le vase présente ses excuses et le répare ou le rembourse ; celui qui écrit sur le mur frotte avec l’éponge. C’est à l’enfant de trouver comment réparer, en particulier pour les réparations symboliques : après avoir fait mal à un autre, l’enfant pourra présenter ses excuses de différentes façons.
5- Se maîtriser
Pensez « je suis capable de faire autrement ».
Comptez jusqu’à 10 pour vous déconnecter.
Respirez fort en fermant les yeux.
Isolez-vous.
Pour prendre du recul et ne pas souffrir et donc risquer de se défendre par la force, n’oubliez pas que le comportement d’un enfant n’est pas une attaque personnelle.
Un article de Nanouch
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