Pour fleurir mon être, j’emprunte au temps le Printemps. Je m’enveloppe de nuages au fil des pages.
À cette saison la pluie est joueuse et intrigue les âmes boudeuses dont l’orage de leur colère fait frissonner le plus froid des Hivers.
La pluie n’est pas mesquine. Elle taquine le soleil, et le ciel qui s’arc en ciel colore et ponctue mes journées en soif d’une vie printanière.
Ma joie de vivre bourgeonne. La saison des avants-premières se présente et résonne.
Cette mélodie annuelle nous interpelle.
On s’émerveille face à une vie perpetuelle qui se renouvelle. Paradoxe fleuri d’une vie nouvelle qui ne meurt jamais.
Nous sommes spectateurs d’une saison théâtrale.
Silence : une fleur éclot, le chant des oiseaux fait écho : Ils ont ouvert le bal.